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La Banque Nationale du Canada place le métier de chauffeur de taxi dans la « Catégorie B », qui représente le facteur de risques le plus élevé avant d’être tout simplement refusé pour une assurance invalidité. Dans la même famille, nous retrouvons aussi les agents de police privée, les fumigateurs, les couvreurs (de toiture), les enquêteurs privés, les exterminateurs, les pompiers et les gardiens de prison. Qui aurait cru qu’être chauffeur de taxi était si dangereux ?
Mais est-ce qu’être chauffeur de taxi est classé parmi les professions les plus dangereuses ?
Non, loin de là.
L’Institut de la statistique du Québec a publié en janvier 2013 un billet sur l’identification des victimes en milieu de travail. On y apprenait que 7 % des travailleurs se blessent au travail dû aux mouvements répétitifs demandés par leur emploi. Selon le niveau d’exposition à des contraintes physiques durant l’exercice de leurs fonctions, les travailleurs du Québec connaissent des blessures en relation à peu près équivalente.
Voici une répartition des travailleurs québécois selon leur exposition plus ou moins forte à des contraintes physiques :
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Au Québec, un métier dangereux se définit par un travail exposant les travailleurs à des risques élevés pour leur santé ou leur sécurité.
Ces professions impliquent des conditions de travail extrêmes, des équipements lourds ou une exposition à des substances dangereuses où les risques d’accidents graves, voire mortels, sont plus élevés que dans d’autres secteurs.
Pour les assureurs, ces risques augmentent la probabilité de blessures ou de décès et donc, la probabilité de versement d’indemnités.
Une multitude de Québécois mettent leur vie en danger à tous les jours dans l’exercice normal de leurs fonctions. Notamment, les policiers et les agents de l’ordre sur tous les niveaux nous démontrent un courage hors du commun. Nous avons étudié les emplois qui présentent des statistiques élevées en incidents fâcheux pour le nombre de travailleurs dans ces professions. Qui de nous a le rôle le plus risqué ? Qui gagne sa vie au péril de son existence ?
L’Association des commissions des accidents du travail du Canada (ACATC) nous fournit la plupart des statistiques de cet article. Puisque leurs résultats les plus récents proviennent de l’année 2015, nous nous baserons généralement sur ceux-ci.
Voici un résumé de l’année 2015 sur les accidents au Québec :
Mesures en 2015 | Données du Québec | Données du Canada |
Main-d’œuvre ayant de l’assurance en pourcentage. | 93,11 % | 85,07 % |
Sur 100, fréquence d’accidents (avec perte de temps) | 1,74 | 1,51 |
Nombre de réclamations (avec perte de temps) | 65 859 | 232 629 |
Nombre de décès | 196 | 852 |
Nombre de personnes qui retournent au travail en 90 jours en pourcentage. | 72,85 % | – |
Salaires assurables en milliard de dollars | 135 | 583,4 |
MISE À JOUR SEPTEMBRE 2023 |
Dans les statistiques annuelles officielles concernant la répartition des décès pour l’année 2017 publiées le 25 septembre 2018 par la CNESST, l’on voit directement le nombre de décès par secteur d’activité au niveau de la province (allez aux tableaux 9,1 et 9,2).
Pour représenter ces données de manière significative, nous avons monté 2 tableaux ci-bas :
|
LE TOP 15 DES DÉCÈS PAR MALADIE PROFESSIONNELLE CLASSÉ PAR SECTEURS D’ACTIVITÉ – 2023 |
||||
Rang | Secteur d’activité | Décès par maladie | Nombre total de
maladies acceptées |
% |
1 | Bâtiments & travaux publics | 47 | 133 | 35 % |
2 | Mines, carrières/ puits de pétrole | 22 | 78 | 28 % |
3 | Administration publique | 16 | 72 | 22 % |
4 | Transformation des métaux | 12 | 40 | 30 % |
5 | Transport & entreposage | 9 | 58 | 15,5 % |
6 | Industrie du papier & activités diverses | 9 | 28 | 32 % |
7 | Fabrication de matériel de transport | 7 | 68 | 10 % |
8 | Fabrication de produits minéraux (non-métal) | 6 | 11 | 54,5 % |
9 | Industrie du commerce | 6 | 119 | 5 % |
10 | Fabrication de machines | 5 | 24 | 21 % |
11 | Fabrication de produits (charbon & pétrole) | 4 | 1 | 400 % |
12 | Services médicaux & sociaux | 4 | 89 | 4,5 % |
13 | Les communications + services publics + transport d’énergie | 3 | 24 | 12,5 % |
14 | Industrie chimique | 3 | 18 | 16,5 % |
15 | Industrie du caoutchouc + produits en plastique | 3 | 19 | 16 % |
TABLEAU DU TOP 15 DES DÉCÈS PAR ACCIDENTS DE TRAVAIL DE 2023 CLASSÉ PAR SECTEURS D’ACTIVITÉ |
||||
Rang | Secteur d’activité | Décès par accident | Nombre total | % |
1 | Bâtiments & travaux publics | 16 | 6 459 | ,23 % |
2 | Transport & entreposage | 12 | 5 194 | ,23 % |
3 | Autres services commerciaux & personnels | 8 | 10 805 | ,07 % |
4 | Industrie du commerce | 8 | 12 418 | ,06 % |
5 | Forêt & scierie | 4 | 945 | ,42 % |
6 | Mines, carrières/ puits de pétrole | 2 | 889 | ,22 % |
7 | Administration publique | 2 | 4 843 | ,04 % |
8 | Les communications + services publics + transport d’énergie | 2 | 1 773 | ,11 % |
9 | Agriculture | 2 | 1 095 | ,18 % |
10 | Industrie chimique | 1 | 566 | ,17 % |
11 | Fabrication de produits en métal | 1 | 2 787 | ,03 % |
12 | Fabrication de produits minéraux (non-métal) | 1 | 625 | ,16 % |
13 | Industrie des boissons & aliments | 1 | 4 064 | ,02 % |
14 | Fabrication de machines | 1 | 790 | ,12 % |
15 | Enseignement & services annexes | 1 | 4 039 | ,02 % |
Et maintenant, sans plus attendre, voyez les 15 professions les plus risquées :
Les positions 13 à 15 des métiers dangereux : les infirmières, les éboueurs et les agents correctionnels
Les références :
Pour les infirmières.
Pour les éboueur.
Pour les agents correctionnels.
Les positions 10 à 12 des métiers dangereux : les forestiers, les couvreurs et les monteurs de lignes
Les références :
Pour les forestiers.
Pour les couvreurs.
Pour les monteurs de lignes.
Les positions 7 à 9 des métiers dangereux : les pilotes d’avion, les mineurs et les ouvriers métallurgiques.
Les références :
Pour les pilotes d’avion.
Pour les mineurs.
Pour les ouvriers métallurgiques.
Les positions 4 à 6 des métiers dangereux : les travailleurs de la construction, les ouvriers de maintenance et les élagueurs.
Les références :
Pour les travailleurs de la construction.
Pour les ouvriers de maintenance.
Pour les élagueurs.
Les positions 1 à 3 des métiers dangereux : les agriculteurs, les camionneurs et les pêcheurs.
Les références :
Pour les agriculteurs.
Pour les camionneurs.
Pour les pêcheurs.
Au Québec, le travailleur le plus à risques est donc l’agriculteur. Tout ce qui l’entoure représente un danger. Il est même difficile de tous les cerner :
Les statistiques de la CNESST présentent année après année un portrait assez néfaste de cette noble profession. En 2012, 21 travailleurs sur 100 000 perdirent la vie.
Pour les travailleurs à haut risque, souscrire une assurance vie est une manière prudente de se protéger et de protéger leur famille. En effet, marquées par des conditions de travail dangereuses, ces professions exposent les employés à un risque accru d’accidents graves ou de décès.
En cas d’accident ou de décès lié à leur emploi, être titulaire d’une couverture adaptée garantit une protection financière pour le travailleur ainsi que pour la famille. Sans couverture, le travailleur et ses proches pourraient se retrouver en difficulté financière, notamment pour couvrir les frais de santé, les frais courants, les dettes ou même le coût des funérailles.
L’assurance vie permet de garantir une sécurité financière à long terme pour les bénéficiaires. En cas d’imprévu, cette protection peut offrir un capital suffisant pour compenser la perte de revenus et maintenir un niveau de vie décent pour la famille.
Pour évaluer les risques associés aux métiers dangereux, les assureurs se basent sur plusieurs critères.
D’abord, ils examinent le type de travail effectué, la manipulation de machines lourdes, le travail en hauteur ou dans des environnements extrêmes augmente le risque. Puis, ils prennent en compte les conditions de travail, notamment si le métier expose à des substances toxiques ou à des températures extrêmes.
L’historique des accidents dans la profession est un indicateur clé pour évaluer la probabilité d’accidents ou de décès. Et les compagnies d’assurance s’intéressent à la formation en sécurité du travailleur.
De plus, la fréquence d’exposition au danger est un autre élément évalué. Un métier où les risques sont quotidiens sera jugé plus dangereux qu’une profession où les dangers sont occasionnels.
Tous ces éléments influencent directement le coût et les conditions de l’assurance vie pour les travailleurs concernés.
Absolument. Votre métier ou profession est directement pris en compte par les compagnies d’assurance lorsque vous appliquez pour une assurance vie ou invalidité.
Pourquoi ? Parce que le niveau de risque et de dangerosité associé à votre métier influence le risque de décès ou d’invalidité que vous courez.
Plus votre métier est risqué, plus votre prime sera élevée. C’est normal, puisque les assureurs calculent les tarifs basés sur les risques de décès et d’accident d’une personne.
Si vous avez un métier dangereux, sachez que de comparer les prix sera encore plus important, car certaines compagnies offrent d’excellents tarifs, et d’autres des prix très élevés.
Nos conseillers partenaires peuvent vous aider à trouver les meilleurs prix sur le marché selon votre profession.
Consulter un courtier en assurance est sans l’ombre d’un doute le meilleur moyen. Ces experts connaissent bien les particularités des professions à risque et sont en mesure de guider les travailleurs vers les options les plus appropriées.
Ils évaluent les besoins en matière de couverture, prennent en compte le type de travail effectué et les risques associés pour trouver le produit d’assurance adéquat.
De plus, afin que le travailleur obtienne la meilleure protection au meilleur prix, ils comparent les offres de différentes compagnies d’assurance à partir d’une seule et même demande.
Si vous êtes à la recherche d’une assurance vie, n’hésitez pas à communiquer avec l’un de nos partenaires via notre formulaire. C’est rapide, gratuit et sans engagement de votre part.
Que vous soyez pompier, charpentier ou employé de bureau, une assurance vie et invalidité peut être essentielle pour protéger vos proches en cas de décès ou d’accident.
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